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Le miracle Botox

Le Dr Norman Rosenthal, est un professeur clinique de psychiatrie à l’École de médecine de l’Université Georgetown. Il est considéré comme un expert en dépression. Il voit défiler dans son cabinet des malades, des stressés et même des suicidaires.
Ce n’était pas la première fois qu’un patient lui parle de sa volonté de se suicider, même en prenant des antidépresseurs et suivait une thérapie, Ce qui est nouveau dans notre cas c’est la réponse du psy « Je pense que vous devriez prendre du Botox ! »
Quel est le rapport entre la dépression voir les idées suicidaires et le Botox ? A première vue aucun sauf que le Dr Rosenthal et le Dr Eric Finzi, professeur adjoint de psychiatrie à l’École de médecine George Washington, ont publié, en 2014, une étude montrant que les personnes souffrant de dépression majeure, en recevant du Botox, avaient moins de symptômes six semaines plus tard que les personnes ayant reçu des injections de placebo.
Un psy qui conseille à son patient de faire des injections de Botox, non pas pour repulper les lèvres ni pour effacer les rides mais pour l’aider à soigner La dépression !

Que du chemin parcouru

Avant d’exploser comme phénomène culturel et de mode en cosmétique et en esthétique, Le Botox était un médicament traitant les spasmes de la paupière et la transpiration excessive.
Il agit en immobilisant temporairement l’activité musculaire. Il bloque la communication nerf-muscle, autrement dit les signaux entre les nerfs et les muscles, ce qui provoque leur relaxation, rendant les muscles injectés incapables de se contracter. C’est là qu’il peut stabiliser un regard égaré, éliminer ou arrêter de signaler des nerfs qui stimulent la transpiration dans les aisselles.

Le Botox, ce médicament

Aujourd’hui, certains médecins, aux USA, le préconisent pour spasmes du cou, vessie hyperactive (les vessies qui fuient). Le Botox peut prévenir les contractions musculaires involontaires qui peuvent donner l’impression aux gens de faire pipi même quand ils ne le font pas et aussi les migraines chroniques.
Certes son utilisation thérapeutique est toute récente pour certaines maladies, elle n’est pas courante et même controversée vu qu’il n’y a pas assez de recul, pour voir les effets à long terme ; mais comme le dit le Dr Rosenthal : « si ça peut soulager des patients dépressifs alors pourquoi pas ! < »

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