Cancer ovarien et infertilité femmes : témoignages et protocoles In Vitro après cancer

 

 

Le cancer ovarien est une pathologie sévère qui touche environ 1 femme sur 70 dans le monde. Il se manifeste par la prolifération de cellules cancéreuses dans les ovaires, les glandes responsables de la production des gamètes et des hormones féminines. Le cancer ovarien peut engendrer des signes cliniques tels que des douleurs abdominales, des troubles digestifs, des hémorragies ou une perte de poids. Il peut également altérer la fertilité des femmes, en diminuant leur capital folliculaire ou en nécessitant l’hystérectomie.

 

Heureusement, des innovations dans le domaine de la médecine de la reproduction offrent des solutions pour traiter le cancer ovarien tout en préservant la fertilité. Parmi ces solutions, la fécondation in vitro (FIV) se présente comme une option thérapeutique efficace. La FIV, mise au point dans les années 1970, permet de concevoir un enfant en dehors du corps de la femme, en réalisant la fécondation d’un ovocyte avec un spermatozoïde en laboratoire, puis en implantant l’embryon obtenu dans l’utérus.

Protocoles de fécondation In Vitro

 

Le traitement du cancer ovarien et de l’infertilité par FIV comporte plusieurs étapes fondamentales :

 

• Préservation de la Fertilité : Avant le début du traitement du cancer, des ovocytes ou des fragments ovariens sont prélevés et cryoconservés pour une utilisation ultérieure. Cette démarche vise à protéger les cellules germinales des effets délétères de la chimiothérapie ou de la radiothérapie.

 

• Stimulation Ovarienne : Les ovaires sont stimulés à produire plusieurs ovocytes matures lors d’un cycle menstruel à l’aide d’injections d’hormones gonadotrophines.

 

• Ponction Ovocytaire : Les ovocytes matures sont prélevés sous anesthésie, environ 36 heures après l’injection d’hCG.

 

• Fécondation In Vitro : Les ovocytes sont mis en contact avec du sperme en laboratoire, soit de manière conventionnelle, soit par micro-injection de spermatozoïde (ICSI).

 

• Transfert d’Embryons : Les embryons de bonne qualité sont implantés dans l’utérus de la femme, après évaluation.

 

Aspects éthiques et médicaux FIV

 

La FIV soulève des questions éthiques et médicales importantes, notamment concernant le statut des embryons cryoconservés et les risques de grossesses multiples. Il est essentiel d’aborder ces questions avec soin et prudence.

 

Témoignage d’une femme ayant eu recours à FIV après cancer

 

Julie, une femme française atteinte de cancer ovarien, a opté pour la FIV pour réaliser son projet de parentalité après son traitement. Son parcours à Tunis, en Tunisie, a été marqué par le professionnalisme et l’humanité de l’équipe médicale. Son témoignage illustre la possibilité de concilier traitement du cancer ovarien et projet de parentalité grâce à la FIV.

« J’ai toujours voulu être mère, mais le diagnostic du cancer ovarien a bouleversé mes projets. Les médecins m’ont dit que je devais commencer le traitement rapidement, mais que je pouvais aussi préserver ma fertilité en congelant mes ovules ou mes tissus ovariens. J’ai choisi la deuxième option, car je voulais garder un espoir de concevoir un enfant avec mes propres cellules.

 

Après avoir terminé le traitement du cancer, j’ai cherché une clinique de FIV en Tunisie, car les prix y sont plus abordables qu’en France. J’ai trouvé une clinique à Tunis, qui avait de bons avis et qui proposait un accompagnement personnalisé. J’ai pris contact avec eux, et ils m’ont expliqué les différentes étapes du traitement. Ils m’ont aussi rassurée sur les chances de réussite, qui étaient de 40% environ.

 

J’ai donc pris l’avion avec mon mari, et nous avons séjourné à Tunis pendant deux semaines. La clinique était moderne et accueillante, et le personnel était très professionnel et humain. Ils ont décongelé et transplanté mes tissus ovariens, puis ils ont stimulé mes ovaires avec des injections d’hormones. J’ai ressenti quelques effets secondaires, comme des nausées et des maux de tête, mais rien d’insupportable.

 

Le jour de la ponction ovocytaire, j’étais un peu stressée, mais tout s’est bien passé. Ils ont réussi à prélever 12 ovules, ce qui était un bon résultat. Ils les ont fécondés avec le sperme de mon mari, et ils ont obtenu 8 embryons. Ils les ont analysés, et ils ont sélectionné les 2 meilleurs pour le transfert. Ils m’ont proposé de congeler les 6 autres, au cas où le premier transfert ne marcherait pas.

 

Le jour du transfert, j’étais très émue. J’ai vu les embryons sur l’écran, et j’ai senti qu’ils étaient mes enfants. Le médecin a introduit un cathéter dans mon utérus, et il a déposé les embryons avec douceur. Il m’a dit que tout s’était bien passé, et qu’il fallait attendre 15 jours pour faire le test de grossesse.

 

Ces 15 jours ont été les plus longs de ma vie. J’essayais de rester positive, mais j’avais aussi peur d’être déçue. Quand j’ai fait le test, j’ai vu apparaître deux barres roses. J’étais enceinte ! J’ai pleuré de joie, et j’ai appelé mon mari, qui était au travail. Il était fou de bonheur, et il m’a serrée dans ses bras. Nous avons ensuite appelé la clinique, qui nous a félicités et qui nous a donné un rendez-vous pour l’échographie.

 

L’échographie a confirmé que j’attendais un bébé, et qu’il était en bonne santé. J’ai pu entendre son cœur battre, et j’ai vu son petit visage. C’était le plus beau jour de ma vie. J’ai remercié le personnel de la clinique, qui m’a suivie tout au long de ma grossesse. Ils ont été très attentifs et bienveillants, et ils m’ont rassurée à chaque étape.

 

Neuf mois plus tard, j’ai accouché d’un magnifique garçon, que nous avons appelé Léo. C’est un bébé adorable, qui ressemble à son père. Il est notre plus grand bonheur, et nous l’aimons plus que tout. Nous sommes très reconnaissants à la FIV, qui nous a permis de réaliser notre rêve de parentalité malgré le cancer ovarien. Nous sommes aussi très reconnaissants à la clinique de Medespoir, qui nous a offert un traitement de qualité et un accompagnement personnalisé. »

 

En conclusion, la FIV offre une perspective d’espoir pour les femmes confrontées au cancer ovarien et à l’infertilité. Cependant, il faut être consciente de la complexité de cette technique, qui implique des aspects éthiques, médicaux et émotionnels. Il faut aussi être bien accompagnée, par son conjoint, sa famille, ses amis, et son équipe médicale. La FIV n’est pas une garantie de succès, mais c’est une chance de devenir mère.